Un voyage extraordinaire et inédit à la rencontre des femmes guérisseuses et chamanes du Japon
“Au Japon, on ne se pose pas la question de savoir si les fantômes existent… on vit et on danse avec !”,
La médecine occidentale atteignant ses limites pour répondre à la souffrance des âmes, beaucoup de Japonais viennent consulter des chamanes, qui se dissimulent derrière le label ” voyantes ” dans les grandes villes.
Qui sont ces femmes rencontrées du nord au sud du Japon ?
Nombreuses sont celles qui ont confié à l’auteure qu’elles avaient mis un certain temps à comprendre que tous ne voyaient pas ce qu’elles voyaient, ou à accepter un rôle dont elles se seraient bien passé…
Les itako ou chamanes aveugles du Tôhoku renvoient à une longue tradition qui est en train de s’éteindre avec elles, et si l’auteure a voulu retrouver leurs traces, c’est pour recueillir ce qu’il reste d’une coutume qui consiste à canaliser les morts. Très attachantes, ces femmes qui ont traversé de rudes épreuves, lui ont fait découvrir un univers insoupçonné, fait d’âmes décorporées à réincorporer, d’endroits maudits à dégager, de voyages astraux ou d’exorcismes…
À Okinawa, psychiatres et chamanes s’envoient mutuellement leurs ” clients “, quand ils jugent qu’ils relèvent plus de leurs soins que des leurs.
L’auteure termine ce périple en multipliant les parallèles avec l’Occident où il est de plus en plus question de passeurs d’âme, de canalisations, de magnétiseurs, de NDE, de manifestations ou de contacts avec les défunts, de lieux hantés ou d’exorcismes, et montre in fine combien nous sommes démunis face à l’invisible…